Perdre du poids quand on vit en famille

Vous avez décidé de maigrir, votre motivation est grande et cette fois-ci rien ne vous empêchera d’y arriver. Cependant, si vous faites un régime classique perdre du poids quand on vit en famille peut devenir un vrai calvaire. Les régimes minceurs sont relativement restrictifs, frustrants et restreignent grandement votre vie sociale. Manger toujours les mêmes plats, ne pas faire d’écarts et manger des portions de nourriture réduites… Peut-être que cela ne vous dérange pas (j’en doute), mais si vous avez un compagnon (ou une compagne) et des enfants : le quotidien va changer pour eux aussi.

Dans cet article, je vais vous expliquer le meilleur moyen de perdre du poids quand on vit en famille, mais cela s’applique uniquement si la méthode que vous suivez est un rééquilibrage alimentaire. Perdre du poids avec un régime est un échec pour 80% des gens, alors si en plus on ajoute à cela les enjeux liés à la vie en communauté, réussir un régime est illusoire.

Le rééquilibrage alimentaire vous permet de manger selon vos goûts, vos envies et vos objectifs en évitant la frustration. Autrement dit vous pourrez tout à fait manger les mêmes aliments que le reste de votre famille tout en perdant du poids.

Gérer les repas pour plusieurs personnes

courses pour la famille

Vous voulez maigrir, c’est bien. Peut-être que votre compagnon et que vos enfants n’en ont pas besoin… Allez-vous quand même les forcer à manger des quantités de nourriture inférieures à leurs habitudes ?

Les mécanismes du poids

Pour perdre des kilos, vous devrez apporter à votre corps moins de calories que ce que vous dépensez chaque jour. C’est une règle de base irréductible à la perte de poids, si vous mangez moins que vos besoins : le poids descend. Si depuis plusieurs mois votre poids reste le même et que vous mangez 2000 kcal par jour, en manger seulement 1800 à partir de demain vous fera maigrir : c’est mécanique. Si vous aviez pour habitude de manger des aliments considérés « malsains » et que vous respectez cette règle, vous perdrez du poids quoi qu’il arrive.

Manger en famille

Partant de ce postulat absolument indiscutable, en théorie, il vous suffit uniquement de calculer vos calories pour ne pas dépasser 1800. Peu importe les aliments que vous mangez, si cette règle est respectée ça fonctionne. Dans ce cas, le raisonnement simpliste consiste à dire : « super ne changeons rien je vais juste manger moins ». Malheureusement, cela est voué à l’échec puisqu’en gardant votre ancien mode de consommation, vous n’arriverez pas à maintenir ce déficit calorique pendant suffisamment longtemps. Pas de régime restrictif, pas de repas comme avant… Vous l’aurez compris la solution se trouve dans l’équilibre. S’il est inutile et souvent contreproductif de manger un plat unique qui n’est pas le même que celui de votre famille, il est aussi inutile de continuer à manger les mêmes repas qu’avant votre perte de poids. Dans un article je vous expliquai comment faire pour composer un repas équilibré. Appliquez ces recommandations et adaptez-les à vos goûts ainsi qu’à ceux de votre entourage.

Il est tout à fait possible (et je le conseille) que tout le monde ait la même chose dans son assiette, avec uniquement les quantités qui diffèrent en fonction des besoins de chacun. Si tout le monde dans la famille adore les frites, allez-vous les supprimer du menu ? Non, c’est inconcevable. Il suffit d’en préparer la quantité précise qui permettra à chacun de respecter ses besoins. Aucun aliment ne fait grossir ou maigrir, la quantité de calories régit le poids.

Vous avez encore faim

Lorsque l’on veut perdre du poids quand on vit en famille, les repas sont composés pour tout le monde. Pourtant les autres ne sont pas dans une phase de perte de poids et ont par conséquent des apports caloriques supérieurs au vôtre. Leurs assiettes sont plus remplies, ils n’ont pas faim après un repas. Alors que votre assiette est potentiellement bien moins garnie que votre fils de 12 ans… C’est très simple : remplissez votre assiette à ras bord ! Le volume de nourriture est un des principaux facteur de satiété, si votre assiette est bien remplie vous n’aurez certainement plus faim. La solution consiste donc à vous servir selon vos besoins, puis si votre repas semble trop maigre ajoutez-y des légumes en quantité.

Les légumes sont très peu caloriques, ils ont un gros volume et beaucoup de fibres. En découle une assiette volumineuse qui prendra plus longtemps à être consommée tout en gardant un apport calorique faible qui correspond précisément à vos besoins. Résultat : tout le monde à table mange la même chose, pas besoins de menu spécial pour vous. Cela vous fait gagner du temps, de l’énergie et ne vous exclu pas de la famille.

Exemple : Ce midi c’est steak frites, le repas préféré de vos enfants. Votre total calorique est de 1800 calories et pour le repas en question vous avez le droit à 500 kcal. Cela correspond à un steak et 100 g de frites. Vous savez qu’après ça vous aurez encore faim. Il suffit de préparer une salade verte avec du vinaigre balsamique (par exemple), de faire cuire votre propre poêlé à base de poivron et d’oignon. Ainsi vous ajouterez 400 g de légumes à votre repas, votre assiette sera chargée et vous n’aurez plus faim. Tout cela pour seulement 50 kcal supplémentaires…

Le rôle de votre entourage

influence de votre famille

La mauvaise influence

Nous l’avons vu plus haut, vous n’avez aucun intérêt à forcer votre compagnon et vos enfants à manger du brocoli à chaque repas (vous non plus d’ailleurs). Si votre objectif de perte de poids ne doit pas influencer négativement votre entourage, le comportement des membres de votre famille doit être en cohérence avec votre objectif. J’ai fait face à des situations dans lesquels certains de mes élèves faisant un rééquilibrage alimentaire, elles étaient mal influencées par leur conjoint. Ils appliquaient mes recommandations et tout fonctionnait très bien : poids en baisse, frustration au plus bas et satisfaction liée à cette progression. Malheureusement, il arrive que l’entourage se mette à culpabiliser. En l’occurrence, pour ces 3 femmes la situation était la suivante : le mari était très enthousiaste au début et soutenait pleinement sa compagne, mais après quelques semaines voyant que la perte de poids fonctionnait et que par la même occasion leur partenaire réduisait progressivement la consommation de malbouffe, le mari culpabilisait. Manger du chocolat seul devant la télé quand votre femme mange une pomme où boire une bière quand elle boit un verre d’eau a causé chez eux une sensation de régression. Puis s’ensuivent naturellement des incitations à manger « comme avant ». Avec des phrases du type « tu peux bien manger du chocolat avec moi, ressers-toi des frites tu adores ça, j’ai acheté des glaces pour te faire plaisir… » c’est un cercle vicieux dont il faut absolument sortir en ayant une discussion sincère avec la personne concernée.

Ces cas sont rares et généralement l’entourage est d’un grand soutien (la preuve ensuite). Mais dans la situation ou l’influence du partenaire est négative, vous devez absolument mettre les choses au clair et partager votre ressenti.

La bonne influence

Dans 90% des cas perdre du poids quand on vit en famille est positif et votre entourage s’impliquera positivement pour vous soutenir dans cet objectif. Des témoignages d’élèves me disant que leur compagnon est devenu vigilant à la qualité de la nourriture, aux étiquettes et aux quantités sont nombreux. Pour impliquer votre entourage sans les étouffer : la meilleure solution est de mettre les choses au clair avant même de commencer. Après avoir lu mon guide gratuit, vous aurez défini votre objectif et les raisons qui vous poussent à l’atteindre. Dans le cadre où vous vivez en famille, je vous incite tant que possible à partager cela avec les personnes qui partagent votre vie au quotidien. Ça les aidera à comprendre les enjeux liés à cette perte de poids et les situations auxquels vous ferez face.

Les gens qui vous aiment se sentiront immédiatement impliqués dans votre réussite et cela créera généralement de belle histoire. Une de mes élèves a perdu 32 kg en 7 mois de rééquilibrage alimentaire, son mari à force de l’aider, de la soutenir a finit par perdre 20 kg tellement il était impliqué. En conclusion si vous vivez en famille, ne faites pas ce processus seul, dans votre coin. Parlez-en ! Expliquez votre état d’esprit et n’hésitez pas à demander du soutien quand vous en ressentez le besoin.

Perdre du poids quand on vit en famille

repas sain pour la famille

La balance entre l’implication des gens qui partagent votre vie et l’atteinte de votre objectif personnel doit être la plus naturelle possible. Ne forcez pas quelqu’un qui ne souhaite pas maigrir à le faire.

Perdre du poids quand on vit en famille est parfaitement intégrable dans le quotidien tant que vous respectez les envies des autres. Si depuis toujours vous aviez l’habitude de manger de la malbouffe, ne privez pas tout le monde de cela, sous prétexte que vous n’en voulez plus. Réduisez progressivement pour vous puis exprimez-vous sur les raisons qui pourraient pousser les autres à réduire également. La communication doit être un point central pour vous faire comprendre et soutenir.

Selon mon expérience, les régimes stricts échouent dans tous les cas si vous ne vivez pas seul. Plutôt que de vous obstiner à manger un plat préparé sans goût pendant que les autres dégustent votre aliment préféré devant vous : faites un rééquilibrage alimentaire. J’ai d’ailleurs créé un guide complet qui vous permet de mettre en place votre propre rééquilibrage alimentaire personnalisé pour perdre du poids sans en reprendre. Téléchargez-le gratuitement ci-dessous.

4 réponses sur “Perdre du poids quand on vit en famille”

  1. Jérémy dit :

    Très bon article et complet qui plus est.

    Beaucoup d’entre nous on fait face à la difficulté de bien manger en famille et également de perdre du poids quand les repas que nous mangeons nous sont imposés.

    Merci pour ces conseils qui ne me concerne plus mais qui pourront en aider d’autres pour sûr.

  2. Superbe article, très inspirant. 🙏. Effectivement nous avons une bouche pour(bien) nous nourrir et aussi pour bien communiquer.

  3. En plein programme rééquilibrage alimentaire. Cette article (et d’autres) aident encore mieux à mettre en place un régime non restrictif et presque intuitif lorsqu’on acquiert déjà les fondamentaux du déficit calorique.

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